Brexit et transport routier : un enjeu de taille !

Brexit : un enjeu de taille pour le TRM

Le transport routier de marchandises s’inquiète du Brexit dont l’échéance approche à grand pas. En effet, le 19 mars prochain, les frontières primeront ainsi que les taxes et démarches administratives. Pour l’OTRE, c’est un retour en arrière de « 45 ans ».

Brexit et transport routier

Pour le transport routier de marchandises, le Brexit représente un enjeu de taille. D’après les chiffres du ministère de l’économie, le commerce entre la France et le Royaume-Uni représente 11 milliards d’euros par an. L’OTRE explique que l’e-commerce a favorisé les échanges outre-atlantique. Cependant, l’OTRE précise que  » trouver un espace de circulation des marchandises comme des personnes comme il existe entre la Norvège et la Suisse avec l’UE est problématique. »

Pour l’instant, on ne sait pas encore si le Royaume-Uni prône pour une indépendance totale de Bruxelles ou s’il y aura un compromis.

Le TRM et la logistique touchés par le Brexit

Pour l’OTRE, le TRM et les entreprises de logistique seront des victimes collatérales du Brexit. En effet, dès le 30 mars, le TRM devra présenter les documents des pays non membres de l’Union européenne. En plus des démarches longues et fastidieuses, le temps d’attente pour les camions s’allongera lors des contrôles de douane. Beaucoup d’interrogations sur le sujet subsistent. L’OTRE estime indispensable que le retour des opérations de douanes entre l’UE et le Royaume-Uni soit assorti d’une période transitoire plus ou moins longue post Brexit.