Le Brexit inquiète le TRM français
Le TRM français est inquiet sur le Brexit et des conséquences concernant la fin du libre-échange avec le Royaume-Uni . La fin du libre-échange risque d’engendrer des coûts supplémentaires pour le transport de marchandises. La FNTR qui avait évoqué le brexit dans son bilan 2017 a rencontré les négociateurs européens (Task-force 50) pour participer aux négociations.
Brexit : inquiétudes sur la fin du libre-échange avec le Royaume-Uni
La fin du libre-échange avec le Royaume-Uni inquiète les transporteurs français car le transport de marchandises par route se trouve au cœur des échanges économiques. La date de sortie du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne a été fixée au 30 mars 2019. La FNTR se demande « quelles seront les conditions appliquées aux entreprises de transport et aux marchandises » post Brexit et pendant la période de transition.
Brexit : la FNTR rencontre la Task-force 50
A Bruxelles, les négociations ont repris pour trouver un accord sur le Brexit et une délégation de la FNTR a rencontré la Task-force 50, en charge du dossier ce mercredi 8 novembre pour lui faire part de « questions spécifiques au transport routier de marchandises » afin de maintenir les échanges commerciaux.
Pour la FNTR, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne va engendrer des coûts pour réaliser les déclarations import /export sans compter le rallongement des délais d’attente pour les formalités douanières.
Brexit : la FNTR demande un statu quo de 3 ans
Lors de sa rencontre avec les négociateurs du Task-force 50, la FNTR a demandé un statu quo de 3 ans avec 2 années supplémentaires. Cette période de statu quo, d’après le communiqué de presse de la FNTR « permettrait aux transporteurs de s’adapter au futur système et d’intégrer progressivement les nouvelles règles. Deuxièmement, cette période de transition permettrait aux négociateurs de tenir compte des spécificités des entreprises du transport routier ».
A propos de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, Jean-Christophe Pic, président de la FNTR a déclaré «(…) Nous serons vigilants et proactifs ».