Transport d’animaux vivants : le Parlement durcit les règles !

Jeudi 14 février, le Parlement européen adoptait une résolution concernant le transport d’animaux vivants. En effet, le Parlement européen renforce les règles pour mieux encadrer les trajets. L’objectif consiste à améliorer le bien-être des animaux vivants au cours du transport. En effet, de nombreux témoignages dénoncent les dérives.

Le Parlement durcit les règles du transport d’animaux vivants

Chaque année, le nombre de transport d’animaux vivants augmente dans l’Union européenne et de l’Union vers des pays tiers. Cependant, certains états membres et des transporteurs ne respectent pas le règlement no 1/2005 relatif à la protection des animaux pendant le transport.

En effet, d’après Eric Andrieu  » Le modèle d’agriculture intensive, que l’on a développé depuis plus de 50 ans, a poussé à la concentration de la production dans certaines régions. Les abattoirs de proximité ont été fermés et, de fait, on a augmenté le temps de transport. Il faut revenir à un maillage territorial plus serré en rapprochant l’abattage des animaux du lieu d’exploitation et, d’autre part, développer l’abattage mobile, comme cela existe déjà dans certains États membres « .

Améliorer le transport d’animaux vivants

Pour commencer, le Parlement veut améliorer le transport d’animaux vivants. Pour cela, il faut prendre en compte le chargement excessif, les temps de pauses non respectés, le transport d’animaux inaptes.

Aussi, la résolution préconise plusieurs points : accentuer les contrôles, réduire la durée des temps de transport. De même, il faudrait instaurer l’abattage mobile comme en Suède ou au niveau local. En effet, le Parlement adopte une limitation du temps de transport des animaux vivants destinés à l’abattage à 8 heures.

De plus, les États membres doivent accentuer les contrôles inopinés et appliquer des sanctions efficaces et  dissuasives. De même, il faut développer des circuits de distribution courts et la vente directe.

Pour finir, le Parlement préconise :

–  « l’aération et la climatisation dans tous les véhicules/navires,

–  des abreuvoirs appropriés, en particulier pour les animaux non sevrés,

–  le transport d’animaux inaptes,

–  l’augmentation de la hauteur libre minimum,

–  la réduction des densités d’élevage; »

Pour conclure, nous citeront Eric Andrieu qui souligne «  On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux ».