Création de l’autorité européenne du travail pour 2019

Pour lutter contre le dumping social, la commission européenne envisage de créer pour 2019 l’Autorité européenne du travail. Jean-Claude Junker l’annonçait ce mardi post réunion sur l’équité sociale en Europe. Cette Autorité comprend une section dédiée au transport routier. Cependant, cette proposition reste à valider par les 28 états membres de l’Union européenne.

Autorité européenne du travail pour 2019

Pour commencer, l’idée directrice reste de vérifier l’application des règles du travail en Europe. De plus, l’Europe sociale serait mieux encadrée par des règles communes. Ainsi, cela permettrait d’augmenter la mobilité des citoyens européens. A ce propos, Jean-Claude Junker précisait : « Il est absurde qu’il y ait une autorité bancaire qui veille à ce que les normes bancaires soient respectées (dans l’UE) mais qu’il n’y ait pas d’autorité commune du marché de l’emploi assurant la justice sur le marché intérieur ». De plus, il a précisé que l’Autorité « n’est pas destinée à se substituer aux autorités nationales mais elle renforcera la coopération et la coordination entre ces dernières ».

Si les membres de l’UE accepte cette proposition, ils devront statuer sur sa localisation.

Autorité européenne du travail : quelles fonctions ?

L’Autorité européenne du travail disposerait de plusieurs fonctions : informer les citoyens, lutter contre les abus et améliorer la coopération entre les pays. Pour Marianne Thyssen qui doit faire la proposition « (…)Le but est que cette Autorité offre un soutien opérationnel aux Etats membres pour appliquer la législation sociale». 

Informer les citoyens

Premièrement, l’agence informera les citoyens et les entreprises sur les droits du travail mais aussi des obligations d’autres états membres.

Lutter contre les abus

Pour lutter contre les abus, l’agence vérifiera qu’il n’existe pas de contournement de la loi sur les règles du marché du travail. Pour cela, la coopération entre états membres reste primordiale notamment dans le travail détaché.

En guise de conclusion, cette proposition prône la liberté, l’égalité en droit et l’Etat de droit pour Jean-Claude Junker.