Dans un premier temps, le COI avait pour mission de déterminer les priorités d’investissements dans les transports. Dans un second temps, il devait proposer des solutions financer les travaux. Premièrement, à la lecture de ce rapport, le patronat du transport routier voit rouge. En effet, le transport routier contribue déjà au financement des infrastructures. Cependant, le rapport ne laisse aucun doute, le TRM va encore être mis à contribution.
Les réactions du patronat routier
Les réactions du patronat routier ne se sont pas faites attendre. Pour commencer, le rapport Duron annonce des « mesures punitives » pour le transport routier d’après l’OTRE. Du côté de la FNTR, c’est «insupportable». Pour la FNTR la compétitivité du transport routier a été «oublié au bord de la route».
L’OTRE et la FNTR pointent du doigt les 39 milliards d’euros de recette et réclament une transparence sur ces dépenses. De plus, les organisations patronales s’entendent sur le déséquilibre des charges entre le réseau concédé et non concédés.
Le transport routier ne veut pas de nouvelle taxe !
Le transport routier ne veut pas de nouvelle taxe sans une remise à plat de certains financements pour l’OTRE. A ce propos, Jean-Christophe Pic (FNTR) et Yves Fargues (TLF) ont déclaré : « A l’heure où nous avons le gazole le plus cher d’Europe, nous exprimons notre opposition la plus ferme à toute taxation supplémentaire d’un seul mode de transport routier qui aurait pour conséquence d’handicaper la compétitivité de nos entreprises et leur capacité à poursuivre les efforts considérables engagés pour mener à bien la transition énergétique ».
Pour conclure, le transport routier est contre une nouvelle taxe. La ministre des transports a annoncé que les professionnels seraient concertés. La vigilance s’impose !