
La grève du zèle continue
A l’approche du Brexit, la grève du zèle se poursuit pour les douaniers qui refusent l’offre de Bercy. Finalement, les douaniers rejettent l’offre de 14 millions d’euros de Gérald Darmanin.
Pour dénoncer leurs conditions de travail à l’approche du Brexit, les agents des douanes renforcent les contrôles aux frontières.
Pour réguler le trafic routier, les autorités instauraient trois zones de stockage et des déviations pour les PL, sur l’A16 et l’A26.
Brexit : la grève du zèle se poursuit
Depuis plus d’une semaine, le mouvement des douaniers entraîne des files d’attente des véhicules à destination de l’Angleterre. Pour commencer, ce mouvement débutait à Calais et Dunkerque et s’étend à d’autres régions. En effet, la FNTR annonce des actions ciblées à « ORLY, ROISSY, Chalons Sud, Nice, Aéroport de LYON, aéroport de Chambery et Grenoble ainsi qu’à la frontière suisse. »
Le détail des perturbations menées par les agents des douanes ici.
Grève du zèle des douaniers : la proposition reste insuffisante
D’après le secrétaire national CFDT-Douanes Jean-Marc Jame » Les propositions n’étaient pas suffisantes par rapport aux demandes des agents« . En effet, d’après lui « (…) ce n’est pas avec 50€ supplémentaires par mois pour tous les douaniers que l’on mettra fin aux problèmes« . En effet, il explique « Les revendications des douaniers sont de longue date, le Brexit n’aura été que la goutte d’eau de trop« .
Parmi les revendications, on retrouvait l’augmentation de l’allocation complémentaire, l’indemnisation des heures de nuit, une hausse des effectifs et des moyens supplémentaires pour faire face à l’incertitude lié au Brexit.
Rodolphe Gintz déclarait à l’annonce de ce refus que l’intersyndicale serait reçue jeudi après-midi.