Ce mardi matin, Gérald Darmanin recevait l’intersyndicale (CGT, UNSA, FO, Solidaire, CFDT, CFTC) des douaniers. En effet, les douaniers étaient en grève du zèle depuis le 4 mars. Ces derniers alertaient de leur situation dans l’éventualité d’un Brexit sans accord. Ainsi, ils renforçaient les contrôles aux frontières à destination du Royaume Uni entrainant de fortes perturbations dans les transports.
Grève du zèle des douaniers : enveloppe de 14 millions d’euros
Pour commencer, les grévistes réclamaient une hausse des effectifs, du matériel supplémentaire, des infrastructures et des avantages financiers. En automne, le gouvernement annonçait la création de 700 postes. douaniers Cependant, les syndicats estiment que ces douaniers sortant de formation manqueront d’expérience.
A l’issue de la réunion avec Gérald Darmanin, les organisations syndicales annoncent une enveloppe de 14 millions d’euros. Vincent Thomazo déclarait à AFP « Nous allons effectuer un retour vers nos agents si les propositions conviennent. Nous devons donner une réponse d’ici demain midi à Gérald Darmanin. Si la réponse des agents est positive alors nous entrerons dans le schéma des discussions, si elle est négative il n’y aura pas de deuxième phase« .
Le patronat routier inquiet des conséquences économiques du mouvement
La FNTR, UNOSTRA, CSD et Union TLF s’inquiètent des conséquences de ce mouvement. En effet, le patronat routier déplore « immobilisation forcée, files d’attente interminables et retards » mais aussi les conditions de travail déplorables pour les chauffeurs. » De plus, le patronat routier précise « Pour une entreprise de transport routier de marchandises, chaque minute d’arrêt équivaut à environ un euro de perte par camion. Une conséquence lourde sur l’activité d’un secteur qui se relève des blocages successifs dûs au mouvement des Gilets Jaunes (2 milliards d’euros de perte d’exploitation) et aux épisodes neigeux (de 1 à 2 jours de perte d’exploitation) « .