Dans sa conjoncture du 4ème trimestre 2021, la FNTR indique que les entreprises du TRM restent fragiles.
En dépit de la reprise d’activité, l’inflation sur les matières premières et les énergies inquiètent les professionnels de la route.
De plus, les marges des transporteurs fondent avec la flambée des prix du gazole ou du gaz et les hausses des péages.
La FNTR et l‘OTRE tirent la sonnette d’alarme.
Au niveau européen, l’IRU s’inquiète aussi des tarifs de fret routier. En effet, l’IRU cite un analyste économique qui explique que le marché se tend. L’analyste indique que la demande de transport routier de marchandises à travers l’Europe augmente. Cependant, le marché reste sous tension «par un mélange de contraintes d’approvisionnement, de goulets d’étranglement et de restrictions inégales imposées par la pandémie de Covid-19 en Europe».
De même, l’analyste souligne «La pénurie de chauffeurs perturbe gravement les chaînes d’approvisionnement dans les pays européens à mesure que les économies se redressent et que la demande de services de transport augmente».
L’IRU rejoint la FNTR et l’OTRE «L’urgence de la situation» avec l’augmentation des prix des carburants.