Dans un communiqué commun daté du 10 février, les organisations patronales TLF, FNTR et UNOSTRA ont déploré l’échec des NAO en précisant « le décalage entre les postures syndicales et les intérêts des salariés« .
Le constat d’échec des NAO prive les salariés :
- d’une revalorisation des taux horaires minima à l’embauche de 1 à 2% selon les coefficients
- d’une réduction de 40% de la période de carence maladie
- d’une prise en charge de la mutuelle conventionnelle passant de 0,5% à 0,6% du plafond mensuel de la sécurité sociale (PMSS)
- d’une augmentation de la garantie annuelle de rémunération (GAR) de 3 à 4%.
Pour les fédérations patronales, l’échec des NAO sur 2 ans à priver les salariés « d’une augmentation des taux horaires minima à l’embauche de 2% en moyenne« . Pour conclure le communiqué, TLF, la FNTR et UNOSTRA le patronat du transport routier estime que les organisations syndicales « scient la branche sur laquelle elles sont assises« .