NAO – C’est ce lundi 9 février que les syndicats et le patronat du transport routier devaient se concerter sur de nouvelles propositions afin de déboucher sur un accord sur les négociations annuelles obligatoires, après plusieurs échecs consécutifs.
D’après la CGT, le patronat n’aurait rien proposé de plus que la dernière fois à savoir réduction carence maladie de 5 à 3 jours, une meilleure prise en charge de la mutuelle obligatoire et une augmentation des indemnités de déplacement et 1 à 2% d’augmentation sur les plus bas salaires de la convention collective ce qui correspond pour Patrice Clos (FO) à un simple rattrapage du SMIC alors que les syndicats réclamaient 5% d’augmentation pour tous.
Pour le délégué de la FNTR, Nicolas Paulissen cité par AFP « on regrette que nos propositions aient été rejetées » estimant que les propositions faites étaient « loin d’être négligeables. »
Suite à l’échec des NAO, l’intersyndicale FO, CGT, CFDT, CFE-CGC doit se réunir mercredi pour savoir s’ils reprennent ou pas le mouvement social lancé en janvier et la CFTC annonce déjà « un blocage systématique des négociations sociales dans toutes les branches du transport » et la CFDT Route, syndicat majoritaire du secteur avait annoncé qu’en cas d’échec des négociations il ne serait « pas signataire de l’accord formation professionnelle et s’assurera qu’aucun métier relevant de la branche ne sera inscrit sur les listes éligibles au compte personnel de formation. »
Pour la FNTR, l’échec des NAO pénalisera en premier les salariés des entreprises en précisant que « le chantage à la signature » était « inacceptable. »