Dans un billets mis en ligne le 2 mars intitulé « Le paradoxe français« , l’OTRE, l’Organisation des TPE et PME du transport routier pointe du doigt les tarifs autoroutiers en contradiction avec la ligne politique qui prône le développement durable et la sécurité routière sur le réseau secondaire.
Pour l’OTRE, « Il doit y avoir de la cohérence en politique, pour reporter le trafic de poids lourds de transit national et international sur le réseau autoroutier, ce trafic doit bénéficier de tarifs attractifs et non coercitifs. »
Dans ce billet, l’OTRE explique qu’en Espagne « le gouvernement espagnol, pour inciter les transporteurs à reporter leurs poids lourds sur le réseau autoroutier, a décidé de leur accorder une bonification de 50 % sur les tarifs classiques, depuis le 12 février 2015. Cela semble logique. Les camions sont incités à se rendre sur le réseau routier approprié à leur circulation et les transporteurs locaux ne sont pas défavorisés. »
Depuis plusieurs semaines, les tarifs autoroutiers sont pointés du doigt par la Cour des comptes, par la Ministre de l’Ecologie Sgolène Royal et le 13 février dernier, on apprend qu’une action collective d’usagers est engagée contre les sociétés d’autoroutes afin de contester les tarifs élevés des péages sur cinq portions construites depuis des décennies (A1, A6, A7, A9 et A15).
Pour l’OTRE, « Les tarifs actuels des sociétés autoroutières sont un contresens à la volonté politique affichée. Et dans la conjoncture actuelle d’une forte présence de camions étrangers, elle incite même ces transporteurs à enfreindre la règle, à circuler sur le réseau secondaire et à développer le cabotage illégal. »