L’issue du Brexit reste incertaine et les transporteurs sont inquiets. En effet, mardi la chambre des Communes du Parlement britannique rejetait par 432 voix contre 202 l’accord négocié de sortie de l’Union européenne.
De plus, Theresa May échappe de justesse à une motion de censure et devra proposer un plan B le 21 janvier. En attendant, de nombreux secteurs comme le transport routier ou banquier restent dans l’incertitude. En effet, le Brexit sans accord se profile à l’horizon du 29 mars 2019.
Brexit : les scénarios possibles
Pour commencer, plusieurs scénarios se profilent à l’horizon suite au rejet de l’accord sur le Brexit. Theresa May trouvera-t-elle un plan B qui convienne à Bruxelles et aux députés ? Le Brexit peut-il être reporté ? Finalement Theresa May a plusieurs options : trouver un plan B, Brexit soft, sortir sans accord ou l’annuler.
Theresa May trouve un plan B
La Première Ministre britannique doit trouver un plan B d’ici lundi. Theresa May parviendra t-elle à unifier son parti ? En effet, celui-ci reste divisé entre pro Union Européenne et les anti-UE. Il lui reste à trouver un consensus entre les conservateurs modérés d’un côté et les travaillistes constructifs. ensuite, si un consensus est trouvé, elle devra le défendre à Bruxelles, ce qui n’est pas gagné !
Report du Brexit ?
A l’approche de l’échéance sans accord pour l’instant, Londres pourrait demander un report du Brexit. En effet, une extension de l’article 50 du traité de Lisbonne fixe le délai de deux ans pour sortir d’un pays de l’Union européenne. A ce propos, Theresa May déclarait » Une extension de l’article 50 ne serait acceptée que s’il était certain qu’un accord est sur le point d’être trouvé.«
Brexit sans accord
En cas d’impasse entre Bruxelles et Londres, le pire scénario reste à craindre : le no deal ou Brexit sans accord. En effet, le no deal serait une catastrophe pour les entreprises mais aussi les consommateurs. De plus, le divorce Londres Bruxelles serait brutal, sans période de transition. Cela aurait forcément un impact sur l’économie britannique.
No deal : les craintes des transporteurs
Le no deal créerait un véritable chaos dans les transports : transport routier, aéroports, transport ferroviaire et maritime. En effet, en cas de sortie sans accord, les formalités administratives vont se multiplier pour l’import export. Ainsi, les transporteurs craignent des démarches plus longues et des délais rallongés aux douanes.
La FNTR souligne « Les jours qui viennent seront décisifs entre Londres et Bruxelles pour avancer de potentielles solutions ».