L’OTRE a manifesté son inquiétude face aux besoins croissants dans le transport routier dans les 3 années à venir et sur le nombre décroissant de profils proposés. Alors que le secteur transport et logistique recrute, les profils se font rares, d’où l’inquiétude pour les années à venir.
Transport : des besoins croissants mais peu de profils
En effet, d’après le rapport annuel de l’OPTL, il est spécifié que dans les 3 prochaines années, le transport routier allait avoir besoin d’effectifs. D’après l’OTRE, 38% des entreprises de transport ont recruté en 2016 et l’organisation patronale se demande « où trouver les compétences nécessaires pour pourvoir cette demande ? ». L’OTRE argumente en précisant que de depuis 2009, la branche transport a utilisé ses ressources liées aux cessations d’activité. L’OPTL relate dans son rapport que la difficulté de recrutement dans le transport en 2015 concernait les cadres et les ingénieurs (transport et logistique) et les conducteurs de transport de personnes.
Des créations d’emplois annoncées d’ici 3 ans dans le TRM
Des créations d’emplois annoncées d’ici 3 ans dans le TRM (transport routier de marchandises). Pour rappel, en 2016, transport et la logistique était un secteur créateur d’emplois et d’après les estimations, sur 3 ans, les créations liées aux départs en retraite ou aux démissions pourraient être comprises entre 600 et 3000/an. Dans l’Edito, on peut lire « (…) l’observatoire estime que le rythme des jeunes formés aux métiers de la conduite en marchandises est aujourd’hui insuffisant par rapport aux besoins des prochaines années. Selon les hypothèses et les années, les besoins en formation seraient compris entre 17 800 et 21 600 par année (avec un pic attendu en 2019). Il faut y ajouter les besoins du compte propre (environ autant). Sachant que tous les formés ne rejoignent pas le métier de conducteur, on est donc dans un net déficit prévisionnel ».
L’organisation patronale estime que la profession doit se mobiliser pour rendre le métier de chauffeur routier attractif.