Ce mardi 30 mai, la grève du transport de carburant entamée le week-end de l’Ascension se poursuit. La grève des chauffeurs dans le transport de matières dangereuses laisse présager une pénurie de carburant. Sur ce point, les fédérations patronales du transport routier ont précisé que la mobilisation était peu suivie et que le risque de pénurie était peu probable.
Grève du transport de carburant : pas de risque de pénurie de carburant
Dans un communiqué de presse, la FNTR et TLF ont fait le point sur la situation soulignant que « les chiffres de mobilisation de la CGT concernant le blocage des dépôts de carburant, annoncés ce début de semaine lundi 29 mai sont largement exagérés. »
TLF et la FNTR précise que la mobilisation est concentrée sur quelques dépôts en Ile de France et que les chiffres de grévistes annoncés par la CGT sont erronés. Pour les fédérations patronales, il n’y a pas de risque de pénurie de carburant car « 75% des chargements en carburant sont assurés ce qui n’entraine pas de risque de rupture dans la chaine d’approvisionnement de carburant. »
Grève du transport de carburant : la CGT réclame l’ouverture de négociation avec le patronat
Dans le communiqué de presse, TLF et la FNTR soulignent que « les revendications de la CGT, concernant l’ajout d’un protocole spécifique aux conducteurs travaillant dans le secteur du transport d’hydrocarbures, ne sont pas portées par les autres organisations syndicales. En effet, il ne peut être question de scinder la convention collective en protocoles aussi spécifiques.
Ces questions seront notamment abordées début juillet dans le chantier des classifications conventionnelles dont le but est d’élaborer une nouvelle grille de classifications prenant plus précisément en compte la situation de chaque salarié tout en lui donnant une meilleure visibilité sur son évolution de carrière. »
La CGT étant le seul syndicat mobilisé dans cette grève, les fédérations patronales précisent qu’il n’y aura pas de négociations.