C’est ce dimanche que le transport routier de marchandises a entamé une grève reconductible (opération escargot, blocage de dépôts pétroliers, entrepôts de stockage…) au moins jusqu’à mardi, jour où les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) vont débuter entre le patronat et les syndicats.
L’intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC qui a appellé à ce mouvement de grève revendique « une augmentation du pouvoir d’achat minimum de 100 euros par mois » , « un 13e mois« et réclame une hausse des salaires de 5% tandis que le patronat propose 1à 2% d’augmentation. Pour le président de la FNTR, les entreprises de transport routier ne disposent pas « de marges de manœuvre suffisantes » et que les revendications de l’intersyndicale sont « en décalage avec les réalités économiques des entreprises« .
Du côté syndical, on pointe le Pacte de responsabilité, la baisse des prix du carburant ou encore le CICE ( Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi), les négociations s’annoncent difficiles. D’après plusieurs sources syndicales, la mobilisation est forte à Marseille, en Ile de France où Bison Futé enregistre 300 kms de bouchons, dans le Nord, à Nantes, en Rhône Alpes, en Normandie.