Hausse des tarifs péages en 2018

Hausse des prix des péages 2018

La hausse des tarifs péages est annoncée en 2018. En 2016, la FNTR et l’OTRE avaient exprimé leur désaccord sur cette hausse des péages autoroutiers à venir.

Pour rappel, en 2016, Michel Sapin, Ministre de l’économie et des finances de l’époque avait annoncé cette hausse des tarifs péages pour 2018. Le ministère des transports actuel a validé cette augmentation qui sera effective le 1er février 2018 et devrait l’annoncer officiellement ce jeudi au comité des usagers.

Hausse des tarifs péages en 2018

Un poste-parole du ministère des transports a confirmé la hausse des tarifs péages en 2018. Cette hausse serait justifiée par « (…) l’application de l’inflation et des contrats conclus depuis plusieurs années entre l’Etat et les sociétés concessionnaires”.

D’après le JDD, voici les hausses prévues en fonction des réseaux mais la grille complète sera dévoilée au 1er février:

  • Les réseaux AREA augmenteront de 2,04% pour la Société des Autoroutes Rhône-Alpes
  • La maison mère  AREA APRR augmentera de 2% pour les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône.
  • ASF en hausse de 1,34%  (Autoroutes du Sud de la France),
  • +1,34% pour Escota (Autoroutes Esterel-Côte d’Azur), Cofiroute (centre-ouest de la France), filiales du groupe Vinci.
  • hausse de+1,39% pour Sanef (Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France) et  SAPN (Société des autoroutes Paris-Normandie).
  • Hausse de +1,03 pour ATMB (Autoroute et Tunnel du Mont-Blanc), SFTRF (Autoroute de la Maurienne).

Pourquoi une hausse des tarifs ?

D’après le JDD, cette hausse serait justifiée d’une part par un rattrapage de redevance domaniale décidé par l’état en 2013, par le taux d’inflation mesuré en octobre 2017 à 1,26% et par le financement de projets pour compenser les gels des tarifs de 2015.

Concernant cette hausse des tarifs annoncés, l’Arafer (Autorité de régulation des activités ferroviaires et routiers) avait donné son avis dans un rapport de 30 pages même si celui-ci n’est que consultatif, Le 19 juin dernier, l’Arafer recommandait  « une révision des conditions de financement des projets. »