Non à l’augmentation des tarifs des péages autoroutiers peut-on lire dans le communiqué de presse de l’OTRE. En effet, à partir du 1er février 2017, les prix des péages vont augmenter en moyenne de 0,76% pour compenser le niveau d’inflation, la hausse de la redevance domaniale et financer les travaux non prévus aux contrats d’après le JDD du 20 novembre.
L’annonce de ces hausses tarifaires relayées par la presse a été confirmée par l’état ce 25 novembre et l’organisation patronale « dénonce cette augmentation injustifiée et injustifiable qui démontre une certaine opacité dans les relations entre l’État et les sociétés concessionnaires. »
Augmentation des tarifs des péages autoroutiers
D’après l’OTRE, « La hausse sur le réseau des Autoroutes du sud de la France (ASF) géré par Vinci, atteindra 1,197 % l’an prochain, au-dessus par exemple des augmentations prévues sur le réseau APRR (+ 0,896 %) et les autoroutes des sociétés SANEF et SAPN (+ 0,582 %), tandis que le réseau de la société Cofiroute (+ 0,572 %) connaîtra l’augmentation la plus modérée. Or malgré le rappel que les hausses sont opérées sur les principes de calculs prévus dans les contrats de plan et rien d’autre, trois sociétés ont procédé à des augmentations plus importantes pour les véhicules de classes 3 et 4. Cette stigmatisation est en totale contradiction avec le vœu du gouvernement d’inciter les poids lourds et autocars d’utiliser le réseau autoroutier. »
Non à la hausse des prix des péages !
Pour l’organisation patronale, cette « augmentation est totalement inacceptable » et précise dans son communiqué « alors même que les sociétés concessionnaires du réseau autoroutier affichent des bénéfices importants. »
L’organisation patronale des TPE et PME du transport routier annonce qu’elle va saisir « la Ministre Ségolène ROYAL et le Secrétaire d’État aux Transports Alain VIDALIES pour qu’ils refusent cette hausse en prononçant un gel des tarifs, comme cela a été obtenu en 2015. »
Pour conclure « L’OTRE estime qu’il est hors de question que des avantages perpétuels soient consentis à l’égard de certains groupes privés au détriment de la compétitivité des entreprises de transport routier. »