Inquiétude et rêve des transporteurs

inquietude-et-re%cc%82ve-des-transporteursDans son Edito du 20 octobre, la FNTR évoque l’inquiétude des transporteurs résumée en une phrase : « on va tous mourir ». D’après la fédération patronale, cette expression collective qui reflète un certain malaise serait le ressenti d’une profession en colère et frustrée qui a l’impression d’être lâchée par tous (organisation professionnelle, le gouvernement français et l’Europe etc). Par la même occasion, TLF évoque le programme rêvé de la profession à l’approche de la présidentielle de 2017.

L’inquiétude des transporteurs

L’inquiétude des transporteurs repose essentiellement sur la réalité de terrain et le décalage politique existant. Selon la FNTR, « Tout y passe : la concurrence étrangère, les VUL, les grands groupes, Paris, le gouvernement, l’Europe, les taxes, la pénibilité, les chargeurs, les plates-formes électroniques, les contrôles (trop sur soi-même, pas assez sur les autres…), l’ubérisation. Et -parce que finalement ce sont elles les plus proches-  les organisations professionnelles « qui ne font rien », et dont on se demande ce qu’elles fabriquent à Bruxelles ou dans la capitale… ».

Ne rien lâcher

Pour la FNTR, il est clair que « le temps de l’entreprise va beaucoup plus vite que le temps politique, les débats parlementaires, les études d’impact européennes… Mais il faut continuer. ». Ne rien lâcher c’est développer des stratégies, s’adapter à de nouveaux marchés et « chaque entreprise, à son niveau, doit savoir mettre un tout petit peu de son énergie individuelle au service du collectif, aux côtés de ceux qui se battent pour elles. »

Le rêve de la profession

Dans son Feuillet Bleu 1822 d’octobre 2016, Yves Fargues, président de TLF évoque le rêve de la profession et les attentes sur le plan politique, à l’aube des programmes des primaires de la droite et de la gauche.

Concrètement, TLF rêve d’un programme où un véritable Ministère de la mobilité à sa place où l’harmonisation des règles européennes existe. Plus de nouvelle taxe comme écotaxe ne fait son apparition, un programme où le dispositif pénibilité est supprimé etc.

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