Le mix énergétique dans le transport routier

mix-energetique-dans-le-transport-routierDans  la Lettre d’information de l’OTRE n°628, la fédération patronale des TPE et PME du transport routier s’interroge sur « Comment réussir le mix énergétique ? »dans le transport routier.

Le mix énergétique dans le transport routier

A l’ère de la transition énergétique, l’accent est mis sur toutes les motorisations alternatives du diesel comme les véhicules hybrides, les « tout électriques »ou encore les  GNL, GNC, GNV, poids lourds ou VUL hybrides.

L’OTRE pointe du doigt les décisions de la direction générale de l’Écologie et du Climat d’exclure les camions de norme Euro VI des textes règlementaires en soulignant les contraintes des entreprises de transports. En effet, la fédération patronale explique  » Nos gouvernants semblent ignorer les cycles d’investissement des entreprises de notre secteur. En effet, on ne peut pas remplacer un véhicule si celui-ci n’a pas encore été comptablement amorti. Et c’est précisément là que le bât blesse : il est totalement impossible au nom du dogme anti diesel de mettre en place une politique uniforme englobant particuliers et entreprises !(…) Un second élément doit être pris en compte. La contrainte n’est pas la bonne solution pour convaincre un chef d’entreprise de la pertinence d’une nouvelle politique, fut-elle environnementale et pour le bien commun. C’est encore plus vrai lorsqu’aucune incitation fiscale ou comptable n’est octroyée pour engager des investissements dans la voie souhaitée. À ce jour une seule mesure est de cette nature : le suramortissement fiscal à 140 % pour l’achat de véhicule GNV. Bien évidemment, elle est de nature à aider les transporteurs qui, au fait de ces nouvelles énergies, ont décidé d’investir. La mesure reste cependant limitée à deux ans, alors même que c’est en 2017, année où la carte des infrastructures sera bien définie, que les décisions d’investissement se feront en masse. »

Politique fiscale pour favoriser le Mix énergétique

L’OTRE explique à travers sa lettre d’information que la politique fiscale pour favoriser le mix énergétique doit être « à la hauteur » alors qu’il est annoncé une hausse du taux de la TICPE  ce qui « n’est pas de nature à inciter un transporteur à investir dans un véhicule biogaz si la fiscalité n’est pas attractive et pérenne. Nous n’avons pas aujourd’hui, sur ces questions, de garanties, ni même de volonté affichée. »

Pour faire les bons choix, les entreprises de transport ont besoin d’assimiler les nouvelles technologies proposées pour savoir laquelle est adaptée à leur activité mais sans contraintes !

Pour conclure, l’OTRE déclare :  » Il serait préférable de prendre en considération et de respecter les cycles de vie économique des entreprises, en garantissant une stabilité fiscale abondée d’incitations financières. Ainsi, dans cet environnement favorable complété d’informations précises, sans doute le message du « tout sauf le diesel » serait-il mieux perçu et surtout mieux approprié. »

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