Dans un édito mis en ligne le 6 octobre, la FNTR publie un plaidoyer pour une autre Europe.
La FNTR favorable à une autre Europe ?
La fédération patronale rappelle succinctement que 8 pays européens pointent la concurrence déloyale dans le transport routier dans un courrier adressé à Me Violeta Bulc, commissaire aux transports au niveau européen. La FNTR va plus loin en précisant que le transport de marchandises est l’« emblème » de ce qui marche et fait défaut en Europe en rappelant que « l’Europe s’est bâtie sur l’ouverture du transport et des échanges ». Mais le constat de la fédération patronale du transport routier est sans appel « L’Union européenne doit aller au-delà d’une communauté économique où la priorité absolue est donnée à la libre concurrence et à la recherche du profit maximum » pouvait on lire dans le courrier mais la réalité c’est que « les principes de libre circulation des biens et des personnes -qui sont des valeurs fondamentales » sont des « dogmes ».
La FNTR favorable à un marché européen régulé
La FNTR est favorable à un marché européen régulé. Elle estime que « L’Europe ne peut plus se construire systématiquement au profit de certains et au détriment des autres, plus nombreux. La preuve en est que le Groupe de Visegrad (pays de l’est) représente des pays d’une population totale de 108 millions de personnes, en incluant la Grèce. Les signataires de la lettre du 27 septembre en représentent, eux, 265 millions. Il faut se réjouir de cette initiative politique. Il faut même la soutenir activement. Car désormais, ce ne sont pas deux blocs qui s’affrontent. Ce sont deux visions. L’une pense que l’Europe n’est qu’un marché. L’autre la voit comme une Union politique voire sociale. Cette conviction exprimée de manière écrite mais affirmée doit se traduire par des actes. Peut-être qu’elle anticipe la seule solution pour que l’Europe n’explose pas : une Union à deux vitesses. Pour ne plus rester en panne… ».