8 pays européens pointent la concurrence déloyale dans le transport routier

concurrence-deloyale-en-europe8 pays européens pointent la concurrence déloyale dans le transport routier de marchandises dans un courrier adressé à la Commission européenne dont l’AFP a eu une copie.

En effet, 8 pays européens dont la France ont tenu à dénoncer à la Commission européenne « des pratiques abusives » dans le transport de marchandise européen et demandent à la Commission d’examiner « les aspects sociaux et les questions de sécurité ». Ce courrier tend à montrer que certains pays européens veulent lutter contre la concurrence déloyale dans le transport routier et qu’ils veulent des « règles communes » en Europe.

 

8 pays européens contre la concurrence déloyale dans le transport routier

Dans un courrier commun adressé à la Commission européenne, les ministres des transports d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, de la France, la Norvège, le Danemark, l’Italie et le Luxembourg, on peut lire : « Les activités illégales, l’émergence de sociétés écrans et les pratiques commerciales déloyales sont de plus en plus fréquentes (…) Nous estimons de plus en plus nécessaire de déployer des moyens importants pour lutter contre ces pratiques abusives ». Lors d’un contrôle routier, les infractions les plus constatées concernent le non respect du repos journalier en équipage, d’après un article paru dans 20minutes.fr ce 27 septembre 2016.

 Application des règles au sein de l’Union européenne

Ces 8 pays réclament « l’application de règles et de normes sociales similaires au niveau de l’UE soit un préalable à toute discussion portant sur un approfondissement de la libéralisation du marché du transport routier ». De même, ces pays européen soumis à forte concurrence déloyale des pays de l’Est attendent des mesures « pour mettre un terme » aux sociétés de transports écrans qui utilisent des VUL.

Pour Alain Vidalies, « Cette lettre commune marque « de manière très claire notre détermination commune à lutter contre la concurrence déloyale ».

Ce courrier peut être perçu comme une réponse à la procédure d’infraction lancée contre la France par la Commission européenne à la demande de 11 états membres pour règles disproportionnées. Rappelons à ce propos que Paris restait ferme contre le dumping social.

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