C’est ce vendredi 1er avril que l’écotaxe belge ou taxe kilométrique entrera en vigueur en Belgique (Bruxelles, Wallonie, Flandre), une nouvelle difficulté pour les entreprises de transport de marchandises.
Les principales fédérations professionnelles belges Febetra, TLV et UPTR avaient demandé un report de cette taxe kilométrique destinée aux transporteurs belges et étrangers (directive 2006/38/CE du 17 mai 2006 relatif à la tarification de l’usage des infrastructures routières).
Cette écotaxe belge aurait pour objectif de diminuer le nombre de poids lourds de plus de 3,5 tonnes sur les routes pour favoriser le report modal et diminuer la pollution. Chaque poids-lourds empruntant les routes belges devront être équipé d’un OBU qui calculera en fonction du nombre de kilomètres, du tonnage du camion et de sa motorisation plus ou moins polluante le montant à acquitter. Malheureusement, la réalité du terrain est tout autre et si l’on observe une diminution peu significative du nombre de poids lourds sur les routes belges, le nombre de VUL a fortement augmenté.
Pour l’UPTR (Unité Professionnelle du Transport et de la Logistique), l’entrée en vigueur de cette écotaxe représente une nouvelle difficulté pour les entreprises du secteur. D’après la fédération professionnelle, le coût moyen de transport national sera augmenté de 7,94% annuel. Avec la concurrence des pays de l’Est, le secteur craint des baisses de part de marché au niveau national car les transporteurs belges n’auront pas d’autre choix que de répercuter les coûts à leurs clients et ne seront plus concurrentiels.