L’OTRE a exprimé ses inquiétudes sur l’avenir et les projets pour les PME du transport routier sur sa plateforme.
Récemment, dans une lettre ouverte aux organisations patronales du TRM, Aline Mesples exprimait les même inquiétudes sur l’avenir de la profession après les élections.
Sur la plateforme de l’OTRE on retrouve des questions spécifiques au transport routier pour interpeller les candidats à la présidentielle. Le transport routier, vecteur de l’économie du pays reste le grand absent des débats. Quel avenir pour le TRM après les présidentielles 2017 ?
PME du transport routier : quel avenir et projets ?
L’OTRE exprime clairement que les PME françaises sont en difficulté face à la « dérégulation européenne » et se demande quelles sont les réponses des candidats sur plusieurs points :
- la régulation du marché
- le modèle social
- la transition énergétique
- la gestion des infrastructures routières
- l’accessibilité des PME aux marchés publics.
PME du transport routier : quelles sont les attentes de l’OTRE ?
Concrètement, l’OTRE « attend une simplification règlementaire, administrative, fiscale, sociale et de la stabilité dans les décisions prises. De plus, elle demande une application homogène de la loi, à égalité pour toutes les entreprises, quelle que soit leur implantation géographique. »
L’OTRE précise que cette interpellation des candidats concerne tous les acteurs de la branche transport routier : transport de voyageurs, transport sanitaires, transport de marchandises, transport de fonds et de valeurs ou déménagement et conservation de biens. Elle rappelle que « 95 % de ces entreprises de service de proximité sont des PME, soit 73 000 structures pour plus de 660 000 salariés, répartis sur l’ensemble du territoire et notamment dans les zones rurales. »