
Des mesures aux entreprises impactées par les gilets jaunes
Depuis le 17 novembre, un mouvement citoyen « gilets jaunes »débutait suite à une hausse des prix du carburant. A ce jour, force est de constaté que ce mouvement impacte fortement le transport routier de marchandises. En effet, d’après l’Union TLF « Les pertes cumulées de chiffre d’affaires des entreprises de Transport et de Logistique dépassent les 600 à 800 millions d’euros. »
Routiers : des mesures pour aider les entreprises impactées par le mouvement gilets jaunes
Pour faire face à la situation le ministère de l’Économie et des Finances annonçait des mesures pour la profession. En effet, depuis le mouvement Gilets jaunes, de nombreuses entreprises de transport sont en difficulté. Ainsi, pour faire face à la baisse du chiffre d’affaire, inactivité ou aux dégradations, le gouvernement met en place 6 mesures pour les professionnels.
En effet, Bruno Lemaire rencontrait le 3 décembre dernier les organisations professionnelles des entreprises. Cette réunion avait pour objectif d’évaluer les conséquences économiques du mouvement en cours. Pour finir, Bruno Lemaire leur annonçait des mesures opérationnelles pour accompagner les entreprises.
Les mesures pour les entreprises du TRM
Pour commencer, la FNTR annonce les 6 mesures pour le TRM impacté par le mouvement gilets jaunes. Parmi ces mesures, on retrouve « un étalement des échéances fiscales et sociales ». Cela concerne les échéances de la CFE et de l‘acompte d’impôt sur les sociétés du 17 décembre 2018. Pour cela, adressez vous à l‘URSSAF ou à la DDFIP.
Ensuite, les entreprises du TRM peuvent faire une demande d’activité partielle à leur DIRECCTE.
Pour compenser les pertes de chiffre d’affaire, les entreprises du TRM pourront travailler le dimanche. Pour cela, sollicitez « auprès du préfet de département une dérogation au repos dominical pour votre établissement (sur la base des articles L.3132-20 et L.3132-23 du code du travail). »
De plus, dans le cas des dégradations, la FNTR recommande de déclarer le préjudice rapidement à l’assureur. Dans le cas de perte d’exploitation, la prise en charge dépendra des garanties souscrites et des conditions contractuelles desdites garanties de l’assurance.
En cas de besoin de financement à court terme, contactez votre banque qui examinera votre situation.
Pour finir, dans le cas d’octroi ou de crédit bancaire « vous pourrez bénéficier d’une garantie plus importante de Bpifrance sur vos crédits renforcement de la trésorerie, avec une quotité garantie qui pourra passer de 40 à 70 %. »
Pour toute question sur les mesures ou sur votre cas personnel, le gouvernement vous incite à vous rendre sur www.direccte.gouv.fr.