Routiers : les points fort du paquet mobilité

Paquet mobilité

Pour commencer, l’OTRE revient sur la réforme du paquet mobilité du Conseil européen évoquant un « épilogue « . En effet, pour l’OTRE, le compromis du CE du 3 décembre reste « très satisfaisante et inespéré ».

Les points forts du paquet mobilité pour l’OTRE

Pour commencer, le compromis sur le paquet mobilité englobe les conditions de travail des conducteurs, l’accès au marché et une application renforcée grâce au tachygraphe intelligent. En effet, celui-ci permettra de localiser les activités de chargement et de déchargement d’un poids lourd.

Ensuite, sur le cabotage, le Conseil maintient la règle autorisant un maximum de 3 opérations en 7 jours. Cependant, une période de «carence» de cinq jours sera instaurée « avant que de nouvelles opérations de cabotage puissent être effectuées dans le même pays avec le même véhicule. »

De plus, les transporteurs devront prendre les mesures pour que les chauffeurs puissent rentrer chez eux au mois toutes les quatre semaines. Cependant le chauffeur pourra à la place prendre deux pauses hebdomadaires réduites, après trois semaines de route. » De plus, le repos hebdomadaire normal du chauffeur devra se faire hors cabine.

Enfin, le compromis indique que le principe salaire égal à travail égal s’appliquera.

Paquet mobilité : les points de désaccord de Visegrad

Comme le rappelle l’OTRE, le compromis sera soumis à « un vote en commission transports le 10 janvier et le vote en plénière la semaine d’après ».

Pour le groupe de Visegrad, difficile d’accepter l’interdiction du repos hebdomadaire d’au moins 45 heures en cabine.

Ensuite, c’est le retour obligatoire du conducteur dans son pays toutes les quatre semaines, ou après trois semaines de route si le conducteur choisit de prendre deux pauses hebdomadaires réduites.

Puis, l’autre point qui fâche concerne le cabotage et l’application des règles du détachement de personnel au cabotage.

Pour finir, le chronotachygraphe intelligent permettant des contrôles fiables ne fait pas l’unanimité.