Dans son étude rendue publique « Le transport léger non établi de marchandises en France« sur les VUL (Véhicule Utilitaire Léger), la DGITM (Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer) a mis en évidence la nécessité de développer au niveau européen, un cadre juridique et des outils de contrôle spécifiques à ce type de transport en forte progression et déloyale pour les entreprises de transport routier.
Dans ce rapport, on peut lire: »Son essor fragilise davantage le pavillon français, dégrade la performance environnementale du transport routier de marchandises et détériore les conditions de travail et de rémunération des salariés européens du secteur. »
La direction générale des infrastructures, des transports et de la mer a mis en évidence les conditions de travail et les rémunérations des conducteurs des VUL par rapport aux conducteurs français. Ce phénomène devrait s’étendre pour deux raisons:
« •les évolutions des chaînes logistiques: la fragmentation des lots en envois de moins en moins lourds (tendance de fond observée depuis plus de 20 ans et qui a d’ailleurs pu être accélérée par la crise), ainsi que la volonté de réduire les stocks par le développement du juste-à-temps, augmentent la pertinence du transport léger;