
IRU alerte sur pénurie de main d’oeuvre dans TRM
Dans un communiqué de presse, l’IRU alerte sur la pénurie de conducteurs dans le transport routier de marchandises. Dans son rapport, l’IRU chiffre à 1/5 le nombre de postes vacants dans le TRM.
Pénurie de conducteurs dans le TRM européen
Le 20 mars dernier, l’IRU (Union internationale des transports routiers) signe la sonnette d’alarme. En effet, les sondages révèlent une pénurie de conducteurs. Ainsi, constate un manque de chauffeurs de 21% pour le TRM et 19% pour cars et autocars. De plus, l’IRU souligne que la demande croissante de conducteurs s’accélérera en 2019.
A ce propos, Boris Blanche déclare « Le secteur des transports doit prendre des mesures immédiates et décisives pour faire face à la pénurie de conducteurs. Si rien n’est fait, cela aura de graves conséquences pour l’économie européenne et entraînera une augmentation des coûts pour les entreprises, les consommateurs et les passagers. »
Quelles sont les causes de la pénurie de chauffeurs ?
Après ce constat alarmant pour le TRM, l’IRU recherche les causes de cette pénurie. Principalement, on retrouve :
- La mauvaise image de la profession
- Le manque d’attractivité chez les femmes
- Le vieillissement des chauffeurs
- Les longues périodes d’absence du domicile.
Comment rendre le métier de chauffeur attractif ?
Pour commencer, Boris Blanche affirme « Un effort mondial doit être fait pour lutter contre les idées fausses et améliorer l’image de la profession. Dans le même temps, tous les acteurs de l’industrie doivent agir pour améliorer les conditions de travail dans le secteur. Le traitement des conducteurs devrait être amélioré, avec une infrastructure et des installations adéquates et suffisantes« .
Dans un troisième volet, l’IRU travaille avec les acteurs de la profession pour créer un plan d’action. Celui-ci comporte des mesures à court, moyen et long terme. En effet, la pénurie de main-d’oeuvre reste la priorité de l’IRU en 2019. Pour cela, l’IRU entreprend un recueil de données sur les entreprises du secteur. De plus, elle crée créé un groupe d’experts qui examine la législation relative à la formation des conducteurs et son efficacité.
Finalement, l’OTRE rejoint l’IRU sur l’urgence de la situation !