La FNTR préconise un soutien du gouvernement au GNV/bioGNV lors de la conférence environnementale. Ségolène Royal a évoqué un arrêté lors de cette 4e conférence environnementale pour le développement des énergies renouvelables. La ministre a évoqué qu’il fallait’ » injecter dans le réseau de gaz 8 térawattheures de biogaz issu de la méthanisation et soutenir le développement du bio GNV à hauteur de 20 % des consommations de GNV en 2023. »
Le gaz naturel pour véhicule est une solution alternative au gazole dans le transport routier pour répondre aux nouveaux enjeux environnementaux mais celui ci a un coût. Rappelons que les véhicules roulant au gaz coûtent en moyenne 20% plus chers que les autres modèles, qu’elle que soit la marque, mais émettent 50% de NOx en moins ainsi que 95% de particules fines en moins.
Sur le site de la FNTR, on peut lire que la fédération préconise la mise en œuvre d’un dispositif national de soutien du gouvernement au GNV/bioGNV pour les entreprises de transports routiers qui s’orienteraient vers cette solution écologique pour renouveler leur parc vieillissant.
Lors de la 4e Conférence environnementale qui se tenait les 25 et 26 avril 2016, au palais de l’Élysée, la FNTR qui y participait a réitéré une série de mesures en faveur de ce carburant écologique.
Tout d’abord, pour les transporteurs qui investiraient dans l’achat de poids lourds au GNV, la FNTR demande un soutien financier gouvernemental étendu aux infrastructures de recharges des véhicules au GNV. Dans la même lignée, la fédération patronale préconise une TICPE adaptée à ce carburant.