Le 1er avril 2016, la Belgique instaurait la taxe kilométrique belge sur les autoroutes et sur une partie du réseau secondaire, pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes. L’écotaxe belge s’était révélée être une nouvelle difficulté pour les entreprises du secteur.
Bilan 2016 mitigé pour la taxe kilométrique belge
Depuis un an, la taxe kilométrique pour les camions a rapporté 648 millions d’euros d’après le communiqué de presse de Viapass en charge du contrôle et de la coordination du système. D’après les informations de Viapass, 50% des revenus seraient issus de l’étranger mais représente 100 millions d’euros en moins que les estimations.
Le bilan 2016 reste mitigé pour cette taxe. Les transporteurs ont été obligé d’augmenter leurs tarifs aux clients, d’autres ont investit dans des VUL pour contourner le système.
Augmentation des VUL sur les routes belges
D’après l’UBT (Union Belge du Transport), le nombre de véhicules utilitaires légers a augmenté sur les routes. Pour rappel, les VUL ne sont pas soumis à cette taxe. D’après UBT « Depuis l’instauration de la taxe kilométrique le 1er avril 2016, nous voyons de plus en plus de camionnettes immatriculées à l’étranger (Pologne et Slovaquie notamment) effectuer de longs trajets sur nos routes (…) Comme ces véhicules pèsent moins de 3,5 tonnes, ils ne sont pas soumis à la taxe. Pire, ces véhicules sont aussi dépourvus de tachygraphes et nous n’avons aucun regard sur les temps de conduite et de repos. Certaines de ces camionnettes sont équipées de couchettes et deux chauffeurs se relayent 20 heures par jour ».