A compter du 1er janvier 2016, le gouvernement a annoncé une hausse de la TICPE sur le diesel de 1 centime/an pendant 5 ans pour favoriser l’achat de véhicules essence plutôt que diesel et les professionnels du transport routier de marchandises ne sont pas favorable à cette augmentation qui remet en cause le gazole professionnel.
La FNTR, TLF et UNOSTRA contre l’augmentation sur le diesel
Dans un communiqué de presse daté du 15 octobre 2015, TLF, la FNTR et UNOSTRA déclarent être contre l’augmentation du diesel en précisant « Le gouvernement a annoncé une hausse de la TICPE sur le diesel (gazole) de 1 centime par an, et sur 5 ans, à compter du 1erjanvier 2016. Cette augmentation viendra s’ajouter à l’augmentation de 2 centimes de la taxe carbone déjà prévue au 1erjanvier 2016.« Le patronat précise que « dans le transport routier de marchandises, pour des raisons technologiques, il n’existe pas de motorisation essence pour les Poids Lourds. Si le particulier a la possibilité de choisir à l’achat entre un véhicule diesel et essence, le chef d’entreprise de transport routier, lui, n’a pas ce choix« .
L’OTRE contre l’augmentation sur le diesel
Dans un communiqué de presse mis en ligne le 15 octobre 2015, l’OTRE déclare que « le rattrapage du gazole sur l’essence ne doit pas devenir une double peine pour les transporteurs routiers« . Pour l’OTRE: »Cette nouvelle hausse fait suite à une première augmentation en 2015 de quatre centimes d’euro. À cette occasion et au cours des travaux sur le remplacement de l’écotaxe pour le financement des infrastructures, le gouvernement, par la voix de son secrétaire d’État aux transports, M. Alain VIDALIES, s’était engagé auprès des transporteurs routiers à ne pas augmenter leur fiscalité sur les carburants(…). Si l’OTRE entend la volonté du gouvernement de voir la fiscalité du gazole rattraper celle de l’essence, elle rappelle que si cela est réalisable pour les automobiles des particuliers, ce n’est en aucun cas possible pour les professionnels du transport routier qui n’ont aujourd’hui d’autre choix sérieux que des véhicules diésélisés. En contrepartie, l’OTRE propose au gouvernement de relever ou de mettre fin aux exonérations de la fiscalité sur le gazole des autres modes de transport, y compris le transport ferroviaire ! »