Elisabeth Borne, ministre des transports aura des défis à relever sous peu. La passation de pouvoir entre Alain Vidalies et la ministre des transports a eu lieu ce jeudi à l’hôtel Roquelaure. Ce dernier lui a souhaité bonne chance et a estimé qu’elle « remplissait toutes les cases » pour remplir ses fonctions.
Les défis à relever
Les défis à relever pour la ministre des transports devraient être imminents au niveau européen. TLF et la FNTR rappellent dans un communiqué de presse que le 31 mai prochain, la Commission Européenne « ouvrira une séquence où la France et ses partenaires de l’Alliance du routier auront à porter haut et fort leur vision d’une Europe régulée et aux conditions de concurrence plus équilibrées. » Rappelons que les mesures annoncées pour le transport de marchandises ne font pas l’unanimité !
Alain Vidalies a évoqué à son successeur les défis à relever pour lutter contre la concurrence déloyale dans le TRM, le ferroviaire ou l’aérien. Alain Vidalies lui a précisé « Si l’Europe n’est vécue que comme un marché, alors c’est le dumping social qui l’emportera sur les objectifs de la construction européenne. C’est une question majeure, notamment pour le transport routier de marchandises. L’Alliance du routier que j’ai initié avec 9 pays doit être renforcée ». Il a exprimé sa crainte sur « (…) un risque majeur dans la discussion sur la directive des travailleurs détachés qu’on sorte le transport routier du champ d’application.»
Une ministre des transports prête à relever les défis
Elisabeth Borne a annoncé lors de la passation de pouvoir vouloir travailler dans un esprit de dialogue comme son prédécesseur Alain Vidalies. Elle a précisé « J’aborde ces nouvelles fonctions avec humilité. Ceux qui me connaissent savant que j’ai dédié ma carrière à la transition écologique et aux transports. Je mettrai toute mon énergie au service de la mission qui m’a été confiée. »
Une ministre des transports prête à relever les défis qui l’attendent.