C’est à Paris, le 31 janvier dernier que s’est déroulée une réunion de 9 ministres européens chargés des transports.
Les 9 ministres concernés sont : Jörg LEICHTFRIED (Autriche), François BELLOT (Belgique), Ole Birk OLESEN (Danemark), Alain Vidalies (France), Alexander DOBRINDT (Allemagne), Simona VICARI (Italie), François BAUSCH (Luxembourg), Ketil SOLVIK-OLSEN (Norvège), Mattias LANDGREN (Suède).
Cette réunion avait pour objectif d’élaborer un plan d’actions pour le transport routier nommé « Alliance du routier« .
L’Alliance du routier : lutter contre la concurrence déloyale
Pour commencer, rappelons que le dumping social sévit en Europe depuis plusieurs années.
Pour tenter de remédier à la concurrence déloyale, l’Allemagne et la France avaient instauré un salaire minimum pour les travailleurs détachés. En conséquence, en juin dernier, 11 pays avaient contesté auprès de la commission européenne le smic français imposé aux chauffeurs étrangers. Ces pays dont la Pologne protestaient contre des règles disproportionnées. Peu de temps après, la commission avait ouvert une procédure d’infraction contre la France et l’Allemagne.
En septembre 2016, 8 pays européens signataires de l’Alliance du routier avaient pointés la concurrence déloyale dans le TRM, à l’exception de la Suède qui vient de rejoindre le projet de rendre la concurrence équitable en Europe.
Alliance du routier : 8 mesures contre le dumping social
A l’initiative d’Alain Vidalies, le plan d’action des 9 pays européen a plusieurs objectifs. On retrouve 8 mesures pour lutter contre le dumping social.
Premièrement, faire converger certaines mesures d’application de la réglementation européenne (sociales, lutte contre la fraude, la sécurité etc).
Dans un second temps «définir des positions communes pour l’avenir de la politique européenne du transport routier (…)« avec l’Alliance du routier, nous nous engageons aujourd’hui ensemble dans une démarche qui se veut collective, ouverte et positive. Nous voyons l’Europe du transport routier avec la même ambition : améliorer le cadre des travailleurs, simplifier le travail des entreprises dans un marché vraiment juste. Je suis convaincu que la réponse au dumping social dans le transport routier doit d’abord venir de l’Europe. Il n’y aurait rien de pire que de se renfermer sur nos frontières pour répondre aux craintes ou à l’exaspération exprimées par nos citoyens, nos entreprises et nos travailleurs »,déclaration d’Alain Vidalies lors de la conférence de presse commune.
Dans ce plan d’action, 8 mesures ont été détaillées pour lutter contre le dumping social.